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Maîtriser l’impact des ravageurs

Limiter l’impact des ravageurs passe par la bonne santé de l’arbre. On observe lors de la photosynthèse optimale d’un arbre en très bonne santé, une sève plus riche en sucres. Ces sucres sont un frein au développement de certains insectes. On peut voir chez les pucerons notamment une incapacité à digérer ces sucres et un arrêt de leur prolifération.

La santé de l’arbre est la première clef de la réussite. 

Le puceron (cendré, vert, lanigère)

Rendre le fruitier moins attractif pour le puceron en utilisant un engrais organique, positionné l’automne, en quantité limitée. Il faut proscrire les engrais chimiques.

Favoriser la biodiversité avec le semi de mélanges floraux de diverses herbacées et différentes essences afin d’offrir un lieu accueillant aux auxiliaires.

Eviter la monoculture d’espèce fruitière, favoriser la diversité de variété et d’espèces qui vont éviter la propagation des foyers sur l’ensemble du verger.

Renforcer l’arbre au printemps par l’application de macérations et purins. Bon nombre d’oligo-éléments renforcent la photosynthèse rendant la plante plus forte et moins attractive pour le puceron.

Offrir un habitat aux auxiliaires avant l’hiver (cabane à insectes, tas de bois, copeaux de bois au sol, couverture du sol par des plantes…)

Pulvériser du savon noir dilué à 5% au printemps peut aussi avoir un effet positif en limitant le développement des pucerons avant l’arrivée des auxiliaires.

Le campagnol (terrestre, des champs, agreste)

La solution la plus efficace et naturelle est de confectionner des perchoirs pour les oiseaux de nuit. D’une hauteur de deux mètres, positionnez-le proche de la zone infestée.

La présence de prédateur naturel renard, fouine et chat en zone urbaine.

Le piégeage prend beaucoup de temps et a une efficacité limitée.

Le carpocapse (ver de la pomme, ver de la prune)

Installer du carton ondulé autour du tronc à la base de l’arbre permet de piéger les larves avant l’hiver. Attention aux auxiliaires qui viendront également s’y cacher.

Poser des pièges à phéromones pour capturer les papillons mais le coût est assez élevé.

Laisser vos poules en liberté durant un mois, à l’automne, elles feront un bon nettoyage des larves de carpocapses.

Favoriser la venue des oiseaux (notamment des mésanges) et des chauves-souris qui sont vos meilleurs alliés. La pose de nids pour ces deux auxiliaires maximisera vos chances de présence dans votre verger.

Retirer et détruire les fruits atteints et tombés au pied de l’arbre.

Chenille (tordeuse, arpenteuse, noctuelle)

Poser des nids pour augmenter la présence des oiseaux comme la mésange et des chauves-souris qui se délectent des papillons de nuit.

Observer les arbres permet de constater la présence des chenilles. Il est alors facile de les détruire manuellement avec un peu de patience.

Mouche de la cerise

Laisser les poules en liberté un mois au moment de la chute des fruits limite la propagation des ravageurs.

Installer des pièges comme les plaques jaunes engluées, peuvent limiter les dégâts.

Choisir des variétés précoces souvent moins impactées par la mouche de la cerise.

PSYLLE DU POIRIER

Limiter la concentration de poirier dans votre verger. Repartir cette espèce sur l’ensemble la surface évite l’apparition de foyer trop virulent.

Favoriser les auxiliaires : les coccinelles ou encore les chrysopes seront vos plus grands alliés. Augmenter la population d’auxiliaires par la biodiversité végétale et l’habitat (cabane à insectes).

Pulvériser du savon noir dilué à 5% dans l’eau au moment du débourrement ralentit la progression du psylle.

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